30 août 2010

J'en parle même pas.

À toutes les fois, c'est si bon, c'est tellement intense, c'est délirant. Comment est-ce que je pourrais mettre ça en mots? Je n'y arrive tout simplement pas. J'exagère quand je dis que c'est à toutes les fois.. D'autres fois sont plutôt «normales» mais jamais moches. Ça n'est jamais arrivé à présent. Rares sont les fois où je n'ai pas jouis. Lui aussi d'ailleurs. Mais à chaque nouvelle fois, j'ai l'impression qu'on atteins de nouveaux sommets.

Ce weekend je suis retournée en camping avec TheOne mais cette fois-ci, nous étions accompagnés par un couple d'amis. Une chance que nous avions chacun notre tente, je n'aurai pas pu m'empêcher certains rapprochements.

Le seul problème à être sur le même terrain mais surtout d'être seulement entouré d'un tissus en toile, c'est que je ne peux pas faire de bruit. Je trouve que le moment où je me fais prendre est extrêmement bon. Je pourrais même dire que c'est encore plus fort car je dois réprimer mes gémissements. On dirait qu'ils me restent tous dans la gorge et que ça devient un chaos incroyable dans ma tête et je délire. Oui le fait de faire ça «en cachette», de faire ça à l'insus de tous c'est vraiment très stimulant.

Mais voilà, c'est quand vient le temps de l'orgasme. Je trouve ça inhumain de ne pas pouvoir laisser s'échapper mon cri de jouissance. Car ce cri est toujours plus intense, des fois plus aigu, souvent plus grave. On dirait que le fait de me retenir à ce moment précis enlève du plaisir à cette fin qu'est l'orgasme. C'est comme si je voulais accomplir quelque chose mais qu'il manquait une partie. Comme un sunday à la crème glacée à la vanille, recouvert de sauce au chocolat, ensuite de noix mais dans la cerise sur le dessus... Il manque quelque chose.

Je ne peux pas dire que je ne me suis pas fait du fun quand même! Bien au contraire. J'ai adoré la sieste du samedi après-midi, après un déjeuner bien rempli, chaque couple s'est retrouvé dans sa tente, bien au chaud sous les sleeping bags. J'aivais tellement envie de mon mec, ça faisait quelques jours que je lui disais non, j'avais besoin de lui, j'avais besoin de le sentir à l'intérieur de moi et c'est pour ça qu'il m'a prise, moi sur le dos, les jambes écartées au maximum dans les airs, le matelas gonflable qui désoufflait petit à petit, mes mains plaquées sur chacun de ses fesses, la chaleur qui montait dans la tente, les oiseaux qui chantaient dehors, les ratons-laveur qui attendaient juste ce moment là pour venir faire leur tour, et moi qui me laissait baiser avec ardeur jusqu'au septième ciel.

Ensuite, enroulés dans les couvertures pêle-mêle, je me suis endormie, dans cette chaleur suffoquante, trop chaude, trop moîte, trop humide mais si appaissante. J'ai fait une sieste et quand je me suis réveillée, j'ai dû chercher mes vêtements dans la tente trop petite et m'habiller couchée sur le lit. Le feu dehors, la bière. Plus tard encore, après avoir regardé les étoiles dans le ciel, pris une marche dans le bois et rencontré une moufette, bière et encore bière, je me sentais un peu feeling.

Mais cette fois là, c'est de mon cul que TheOne voulait. Je ne me suis pas fait priée. À quatre pattes sur le matelas qui nous faisait basculer, il m'a prise férocement, seule sa salive comme lubrifiant, et encore une fois, j'ai dû retenir ma jouissance pendant que ma chatte se gorgeait de toute ma cyprine. Encore une fois, j'ai été une vraie salope de camping mais pas si salope que ça, juste pour mon mec. Car il n'y a que lui qui puisse me faire tripper autant.

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