20 mai 2021

Le maraîcher

À quatre pattes dans le jardin, de la terre jusqu’aux poignets

J’étais comme ça la première fois qu’il m’a aperçu

C’était peut-être ma raie de fesses qui reflétait le soleil ou bien ma position suggestive

Qui l’a fait se retourner au loin, à me zieuter au travers les plants de tomates

Je l’avoue je l’avais aussi remarqué, ses mains rugueuses, ses ongles terreux, son regard libre

Son corps sculpté du travail au champ, à transporter des bottes de paille et des caisses de légumes frais récoltés

Je ne pouvais m’empêcher de regarder ses bras costauds, sous sa chemise tachée

Il se déplaçait avec tellement d’aisance, heureux dans son élément

Le sourire blanc accrocheur dans son visage sali de terre, les rayons du soleil

Je le regardais subtilement, accroupie à désherber ma parcelle de jardin

Et l’imaginais me prendre comme ça, cachés dans quelques herbes hautes 

La brise estivale, deux êtres dénudés dans la nature

Ses mains empoigneraient mes fesses fortement, il en palperait la consistance

Satisfait de leur fermeté, envie d’en croquer un morceau

J'empoignerais son érection, dure et veineuse, sa bite insistante

Et je l'approcherais de mes lèvres tranquillement, pour pouvoir profiter aussi de son odeur animale

De sa sueur, des sucs de son membre viril

Étendue sur le dos dans la terre, je lui prendrais la graine pour qu’il vienne me baiser la bouche

À sa convenance

Qu’il profite de moi comme il le veut

Qu’il me prenne pour sa salope et qu’il prenne son pied

Mes mains enfouies dans le sol argileux, j’en redemanderais

Son regard serait vif et vicieux, sa bouche avide

Son activité se ferait plus pressante, sa queue encore plus dure contre mes joues

Et je le verrais relâcher sa satisfaction, plusieurs jets chauds contre mon palais

Que j’avalerais avec contentement

Se queue ramollie se retirerait, assouvie 

Il me donnerait un baiser sur le front

Pour me laisser seule le cul dans le potager

Trempée d’excitation et euphorique

Et il me dirait Ce n’est que partie remise

Fucker.

13 mai 2021

La roulette x

Accroupie dans une position ridicule

Sur les genoux, les mains attachées dans le dos

Mon menton repose sur une plateforme rembourrée

Qui épongera ma salive de bien fourrée


Cet machine sortie d’une bande dessinée pour adulte

Je la connais, je l’ai testée

Cette roue qui tourne comme la roulette russe

On ne sait jamais si on va recevoir le bon coup


Car sur cette roue mi-amusante, mi-obsène

Ont été fixé des godes de latex

De tous les formats, il y en a huit

Du plus petit au plus gros 


Elle tourne derrière mon cul et je m’excite

Seulement qu’à écouter son tic tic tic

Espérant quelle choisira pour moi

Une verge épaisse pour me pénétrer


Badigeonnée au lubrifiant déjà j’ai été

Prête à tout, les genoux plantés

Je connais bien cette mécanique

Qui me brusque, m’excite, me subjugue


De haut en bas aussi la roulette va

Je ne sais jamais, prise par surprise

Si de ma petite chatte elle s’emparera

Ou dans mon cul elle s’infiltrera


J’attends, j’anticipe, j’impatiente, le menton toujours posé 

Sur le rembourrage tanné défraichi

Je déhanche mes fesses pour manifester

Mon désir et ma fougue de garce finie


Le tic tic tic qui décélère

Me met dans un état indescriptible

Je vous jure l’autre jour j’étais à la banque

Et le son de l’horloge m’a fait mouiller


Difficile d’exprimer si je préfère le moment

Où enfin la roulette s’arrête et m'empale

Ou si je profite encore plus dans l'attente

Quand mon sexe coule sur mes cuisses


Car quand cette machine me prend

Faut oublier la douceur et la chaleur

Vigoureusement elle me laboure

Et me fait jouir en quelques coups


Le seul moyen de la faire cesser

C’est de crier ma jouissance plus fort

Si l’interface n’accepte pas ce que je clame

Elle continue jusqu’à épuisement, le mien


On me retrouve souvent sur le côté, tombée, exténuée

De ma plateforme matelassée

Mes mains toujours liées derrière le dos, le sexe béant

Trempée par ma salive, ma sueur, ma cyprine


Je ne saurais vous conseiller

Cette machine, cette roulette x

Un petit plaisir que j’aime me payer

Les mardis en fin de journée