6 nov. 2020

Sur le bord

À un moment, je suis en train de faire la vaisselle.

Je cligne des yeux et comme dans un rêve, je me retrouve nue sur mon lit.

Je suis sur le dos et je sens des mains qui m'attrapent les cuisses par en dessous et me tirent rapidement vers le bord du lit. Je me laisse faire, je ne peux contredire.

C’est toi qui es là, avec tes yeux grands ouverts et ton air effronté.

Je ne sais pas comment j’y suis arrivée, mais je ne veux même pas savoir. J'y suis, j'y reste. J'ai envie d'y être.

Tu souris malicieusement. Tu poses ta bouche sur mon sexe et tu t'appliques à faire couler ma sève lentement. Tu plaques ta langue de toute sa largeur sur ma chatte et je ressens sa rugosité. La rugosité de chaque papille qui me fait frémir quand tu me lèches de bas en haut.

L'air chaud que tu expulses me réconforte. Tes doigts qui s'enfoncent dans la chair tendre de mes cuisses, ton nez qui s'emplit de mes effluves mielleux, de mon parfum.

T'as la queue bien raide entre tes jambes. Impudique, tu la frottes sur le matelas. T'as besoin de te stimuler aussi, t'es trop excité et t'auras déjà une longueur d'avance.

Avec ta langue, tu fais des cercles autour de mon clitoris. Il est si bien bandé. Tu le titilles et l'entoures de tes lèvres pour pouvoir le sucer avec dévotion. Tu es un amant hors pair, tu scrutes chaque recoin de mon sexe et tu en redemandes. Tu aspires mes petites lèvres une après l'autre, tu laisses promener ta langue dans des endroits non explorés, je suis trempée, j'ai la chair de poule.

Tu reviens vers moi les lèvres luisantes de mon excitation. Tu ne souris pas. Tu as un air déterminé et ton regard est profond. Tu te pourlèches et du revers de la main tu essuies ton visage, mais conserve quelques gouttes de moi sur ta barbe de deux jours. Tu viens m'embrasser fiévreusement.

Tu insères deux doigts dans mon sexe. Tes doigts sont gros, je me sens remplie en un instant. Tu les actives rapidement comme un vilain garçon, tu cherches à stimuler cet endroit spongieux, la paume tournée vers mon pubis. Tu remues mon intérieur, tu me donnes des sensations extrêmes, je me sens fiévreuse.

Assez que je te dis! Prends-moi.

Tu te places par-dessus moi, j'ai envie que tu me baises comme ça, j'ai envie de voir ton regard. Tu prends ta queue dans ta main et la serres fort, tu l'enlignes vers mon sexe baveux et t'y enfonces. Tu laisses ta main sur ton sexe, il n'y a que ton gland qui rentre en moi. Putain que c'est bon, tu me fais languir, j'veux t'avoir de toute ta longueur. 

Tu joues avec moi. Je suis prête à tout recevoir et tu m'agaces pour tester ma patience et surtout pour m'exciter encore plus. Tu attrapes mes seins et y laisses s’attarder ta langue, ainsi qu'une traînée de salive. Tu profites de leur douceur, de leur effet enveloppant. Tu y poses la tête, me fixant sans cligner et tu frottes ton gland à l'entrée de ma chatte. Tu m'embrasses sauvagement en tenant ma mâchoire, c'est toi qui ride, ça je l'ai bien compris.

D'un coup décidé, tu t'introduis en moi.

La suite vous la connaissez tous. D'ailleurs ce sont souvent les préliminaires qui sont les plus excitants...

11 commentaires:

  1. Absolument chauds ces préliminaires. On imagine assez facilement la suite, il n’a probablement pas trop eu de misère à s’y insérer ! À quand une scène de la sorte avec TheOne qui admire le tout dans un coin ?

    J.

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    1. Oh, je n'attends que ça! Mais le confinement fait qu'on doit rester sage et prendre notre mal en patience...

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    2. En espérant qu’on en connaîtra les détails lorsque ça arrivera !

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  2. Les baisers, les caresses, tout ce qui précède l'acte est important et même capital. Si les préliminaires sont réussis, l'acte a plus de chance de l'être.

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  3. Les préliminaires sont déjà l'acte !

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    1. Oui, bien sûr, je parlais de la pénétration, tout ça...

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  4. J'aime baiser, mais j'aime aussi et surtout ce qui se passe avant. Je m'occupe du corps de la femme, je le regarde, je l'admire. Je m'enchante de la beauté du corps de la femme. Je veux connaitre chaque recoin, chaque parcelle d'elle. Je m'attarde sur les points sensibles, le ventre, les seins que j'adore, le cul que je regarde d'abord surtout s'il est bien bombé puis je m'en délecte. La chatte, enfin, antre de tous les antres. Caverne secrète et magique. Lieu de tous les saints.

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  5. JEAN DE LA FONTAINE (1621~1695)

    Aimons, foutons, ce sont plaisirs
    Qu’il ne faut pas que l’on sépare ;
    La jouissance et les désirs
    Sont ce que l’âme a de plus rare.
    D’un vit, d’un con, et de deux cœurs,
    Naît un accord plein de douceurs,
    Que les dévots blâment sans cause.
    Amarillis, pensez-y bien :
    Aimer sans foutre est peu de chose
    Foutre sans aimer ce n’est rien.

    D.xxx

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