18 oct. 2020

À deux mains

Dimanche matin, la tête encore sur l'oreiller, les pensées floues.

Tu m'as prise mais je n'ai pas jouis. C'était très bon malgré tout, mais cette fois-là, j'avoue que j'étais un peu frustrée quand tu as terminé.

Tu m'as demandé si je voulais que tu me fasses jouir avec tes doigts et j'ai dit non, c'est de ta queue qui me remplie dont j'avais envie.

On s'est alors recouchés quelques instants pour profiter de ce doux matin. J'aime être en cuillère avec toi, quand tu prends ta queue pour bien la parker entre mes fesses. Tu l'as fait comme à ton habitude et tu as passé tes doigts sur ma chatte qui était extrêmement juteuse.

Ah, tout à coup, j'ai changé d'idée.

Tu as utilisé une stratégie différente, tu as inséré un doigt dans mon orifice et tu es venu plaquer ton autre main par devant, un doigt sur mon clitoris.

De tes deux mains, tu me travaillais. Tu t'activais tendrement mais fermement, sachant très bien ce que j'aime. Réactif à tous les sons que je fais, à mon corps qui ondule et frisonne.

Les doigts de ta main droite rentraient en moi et en ressortaient ruisselant. L'index de ta main gauche frétillait sur mon petit bourgeon gonflé, descendant quand il fallait pour attraper ma cyprine, pour t'assurer que ça glisse bien, car c'est comme ça que j'aime.

J'ai pu fermer les yeux et me laisser aller. Tu n'as pas demandé à ce que te suce ou à ce que je t'embrasse, tu faisais ça seulement pour mon plaisir. C'était mon tour. Peut-être un peu par culpabilité d'avoir jouit avant moi, mais il n'y a pas de mal à ça. 

De tes deux mains tu m'as fait jouir, je pourrais dire que c'était presque meilleur que quand tu y vas avec ta queue. Du moins, c'est différent, c'est un orgasme singulier. C'est une chaleur qui m'envahit complètement et qui se ressent tout au long de ma colonne vertébrale.

Tu m'as fait jouir et c'était si bon. J'ai pu me recoucher ensuite pour profiter de tout ce bien-être et cet abandon. 

J'ai demandé à sentir tes doigts, à savoir ce que ma chatte sentait sur tes mains. Je t'ai dit qu'à partir de maintenant, si je n'avais pas d'orgasme, c'est ce que j'allais réquisitionner, à chaque fois.

Tu m'as dit que tu n'avais aucun problème avec ça et tu es allé me faire un très grand café latté. Je t'aime tellement.

4 commentaires:

  1. Belle découverte, écriture à la fois osée et raffinée (si, si...) , et hop, liée chez moi... Un coucou complice depuis Paris.

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    1. Merci beaucoup Stan/E ;) Il me semble que tu m'as déjà lu il y a longtemps, 2009-2010.. J'étais plutôt assidue dans mes textes. 10 ans plus tard et je recommence...

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  2. Mais oui, tu as raison, Alexx, maintenant que tu le dis. Effectivement je m'en souviens... .

    Preuve qu'on ne ne change pas une équipe qui gagne. (et puis j'ai un lien avec le Québec et le Canada, je ten recauserai le moment venu)

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