C'est ça que tu veux?

C'est ça que tu veux hein?

Oui c'est comme ça que je me l'imagines. Tu ne me dis pas vraiment ce qu'il y a dans ta tête - contrairement à moi qui se dévoile sûrement trop facilement, la subtilité, c'est pas vraiment mon truc - , mais il y a pleins de choses qui se passe quand même dans tes pensées.

Je le sais, je le veux, tu es un très vilain garçon. 

Quand le soir dans ta douche tu attrapes impudiquement ton membre en l'enveloppant complètement de ta main. Je veux que tu penses à moi. Je veux que tu penses à mon corps pulpeux qui s'offre à toi, sans retenu. J'ai envie que tu te masturbes les yeux fermés, l'eau trop chaude de la douche qui te coule dessus, l'odeur du savon qui flotte dans l'air. Pourquoi ne pas en utiliser pour que ça glisse mieux? Vas-y, moi c'est ça que je ferais.

Ta main enveloppante, ton gland qui ressort de ta main fermée à chaque fois que tu montes, que tu descends. Comme je voudrais voir ça. 

Ta main appuyée sur le mur, tes lèvres pincées pas le plaisir, tes yeux serrés fort, tes fesses contractées, les images dans ta tête. Tu ne fais pas que me baiser, tu me prends sauvagement, c'est bien ça?

Tu le sais que c'est ce que j'ai en tête aussi?

Tu arriverais chez moi comme un gentleman, et comme je me connais, je n'arriverais pas à ne pas essayer de te séduire. J'aime le faire avec humour, en utilisant des mots inapproprié et en te faisant rire, mais aussi pour que tu comprennes exactement ce que je veux.

Mais t'es un bon garçon. Tu ne ferais pas ça.

J'ai envie de te dévergonder, j'ai envie de te pervertir, j'ai envie de te casser.

La soirée passe et je m'imagine vraiment que t'es un bon à rien. Haha! Pas du tout, mais c'est que j'ai tellement envie de voir la fureur dans tes yeux.

Je ne sais pas ce qui se passe tout à coup, mais y'a comme un déclic. Est-ce ce que j'ai dit? La façon dont j'ai bougé? Ou bien la façon dont je me suis penchée de manière trop suggestive devant toi?

C'est le moment où tu t'es dis: Fuck off, life is short.

Sans hésitation tu m'attrapes avec tes bras forts et m'étreint fermement. Je ne peux fuir. Enfin que je me dis. Tu prends ma main et m'amène jusqu'à la chambre où tu me pousses sur le lit.

Pas de niaisage. 

Tu enlèves ton chandail. Tu le tires par derrière ton dos, c'est trop sexy les gars qui font ça. Tu te déshabilles rapidement sans aide et je fais de même. 

Je suis sur le dos, les jambes écartée devant toi, nue, disposée.

Je vois ton sexe dressé, prêt à tout. Dur comme de la brique.

Ton regard est résolue et de ni une ni deux, tu t'insères en moi. 

Fuuuuuckkkkkkk.

Tu te mets à me pistonner énergiquement. Tu me prends fort, tu vas vite. Je comprends que c'est ce que tu attendais mais tu hésitais. 

Tu me dis C'est ça que tu veux? C'est ça que tu voulais? Tu m'as eue. 

Et tu me baises, et tu me prends, et tu me fourres comme si il n'y avait pas de lendemain. Tu utilises tous les muscles de ton corps pour me donner tout ce que tu as, pour m'épuiser, pour que j'arrête de demander, pour que j'arrête de te supplier, pour que je sois enfin satisfaite. 

Je jouis fort, je cris ma joie sans me retenir. Tu sors de moi, enlève la capote et éjacule sur mon corps chaud, à fleur de peau. Ton jet est puissant, j'en reçois sur les seins, sur le menton. Comme ça me fait du bien de te voir en action comme ça, de voir ta libération.

Ton soulagement.