18 oct. 2020

Comme dans du beurre

Les rideaux ouverts sur un soleil couchant métropolitain, je suis couchée dans notre lit queen, sur le dos et les jambes bien écartées, mes chevilles sur tes épaules.

De ma bouche sortent des gémissements insondables. Une sorte de plainte d'extase mélangée au trouble. J'ai du mal à comprendre ce qui est en train de se passer dans mon corps.

Tu me baises le cul sauvagement, sans retenue. Les yeux dans les yeux. Ton air vilain dans la gueule, tu veux m'faire du bien, tu veux me défoncer, me voir perdre la tête.

Ça arrive pas souvent que tu me prennes de ce sens-là. Normalement je suis à quatre pattes. Ça fait changement. J'ai vraiment l'impression qu'on ne fait qu'un, qu'on est en harmonie.

Juste un peu avant, t'avais enfoncé big boy dans ma chatte. Tu sais big boy? Mon dildo au format déraisonnable. T'avais utilisé pas mal de lubrifiant à ma demande, osti que j'ai pris mon pied. Il est encore en place.

Tu m'encules férocement les yeux grands ouverts et j'le sens que tu m'aimes. Ton pubis tape sur mon dildo en même temps, c'est comme si t'avais deux bites. C'est extraordinaire.

Ta queue glisse en moi comme du beurre. 

Ça glisse tellement, de tout ce lub et mon excitation. Je sais même plus d'où ça vient, j'en ai rien à foutre, je subis. Je subis tes assaults, ta perversité. 

Ce soir t'es en feu, tu tiens le coup, t'as même pas besoin de te retenir, tu prends mon plaisir à coeur, je prends mon plaisir avec ta queue.

Tellement de sensations différentes, je sais même pas si je vais arriver à jouir. Ton effort dure plusieurs minutes, je me sens remplie, j'me sens hors de moi. Je laisse tomber les jambes un peu, je me laisse aller complètement et c'est à ce moment-là que je sens l'orgasme arriver. J''ai vibré de tout mon corps, t'as laissé ton sperme couler dans mon cul.

Fuck.

3 commentaires:

  1. Elle gueulait plus fort qu'un âne !… Il dérapait à toutes les prises… Il y arrivait plus… Il saute alors du pageot, il pique tout droit dans la cuisine… […] Il se met à farfouiller dans le placard, comme ça à poil, en chaussons… Il cherchait le pot de beurre… Il se cognait la bite partout :
    « Oh ! yaya ! Ohoh ! yaï ! ya !… » qu'il arrêtait pas de glapir… […] « Le beurre ! nom de Dieu ! le beurre !… »
    Il l'a trouvé enfin son pot… Il tape dedans à la louche… Il l'emporte pleine… Il recourt vite vers le plumard… Elle faisait des manières encore… elle finissait pas de tortiller… Il lui a beurré le trésor, les abords et le reste, tout lentement, soigneusement à fond, comme un ouvrier de la chose… Elle reluisait déjà, la tante !… Il a pas eu de mal… Il l'a ravie à fond d'autorité… c'est allé tout seul… Ils ont eu un émoi terrible… Ils poussaient des petits cris stridents. Ils se sont écroulés sur le flanc. Ils se sont raplatis… Ils se sont foutus à ronfler…
    C'était plus intéressant…

    L.F. Céline, Mort à crédit

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