Juste le bout

Hier soir, on a eu un petit conflit. Osti que j'hais ça quand tu me dis ça. Je suis susceptible et très sensible. Les larmes ont coulé et j'ai essayé de m'endormir, frustrée. Impossible. Les deux dans le lit, chacun à regarder notre cell, la vibe n'était pas à son meilleur disons. Trente minutes plus tard, j'avais digéré tes paroles et j'avais quand même envie de jouir, j'étais même déjà excitée. J'ai flatté ton épaule et t'ai demandé:

As-tu envie de te faire pardonner?

Tu t'es tourné vers moi l'air disposé et, après avoir craché sur ton doigt, t'as fait glisser ta main entre mes jambes. Tu as frotté ton index sur mon clito, comme tu sais si bien le faire. J'aime quand je suis excitée un max, ma chatte sécrétant encore plus de son jus, doux et soyeux. C'est cette consistance que je recherche, celle qui me fait complètement capoter.

Je veux te faire jouir avec mon doigt.

Tu aurais bien pu y arriver, j'étais à fleur de peau, les jambes tendues et entrouvertes sous les couvertures. C'était si bon de te sentir vouloir me faire plaisir. Tu y allais rapidement, chatouillant, frottant, faisant des cercles, de haut en bas, pinçant mon petit bouton jouisseur. Je sentais ma sève couler plus bas entre la craque de mes fesses. 

Quand je dégoûte comme ça, je suis au septième ciel. Je ferme les yeux, je te lance des regards furtifs de temps en temps pour t'exprimer ma reconnaissance. J'étais si près du but.

J'adore t'entendre gémir.

Je suis très expressive, il va sans dire. Quand on est seuls à la maison, c'est là que j'en profite, je ne mets rien en sourdine. Ma voix est rauque, d'autres fois aiguë. Je m'exclame, je clame, ça me met dans un état...

Je sentais mon anus mouiller de plus en plus. J'avais envie que tu t'y frottes la queue et que tu continues à m'astiquer. Je te l'ai demandé. Tu t'es pas fait prier.

Je me suis retournée sur le côté, on formait une cuillère. T'as pris ta queue dans ta main, lui as appliqué du lubrifiant et as fait glisser ton gland directement entre mes fesses, sur ma sombre auréole. Fuck. Tu prenais ton pied aussi. Ça glissait tellement bien que ça aurait été une honte de ne pas t'y insérer un peu.

Tu peux y faire entrer juste le bout.

C'est ce que je t'ai dit en un souffle. Tu es entré en moi, facilement - putain qu'il se fait baiser ce cul ces temps-ci, il a pris ses aises. Il accepte ton membre avec beaucoup (trop?) de facilité. Mais comme c'est bon d'avoir des options. De me sentir bourrée de tous les côtés.

Ton gland entrait et sortait en moi. Mais imperceptiblement, petit à petit, tu t'y enfonçais, millimètre par millimètre, plus profondément. Tu as dit par la suite que c’était de ma faute, c’était moi qui poussais les fesses vers toi. Tu as probablement raison.

Et c'est ainsi que tu as baisé mon cul hier soir, sans que je m'y attende vraiment. Je jouissais tellement de ce bonheur de te sentir en moi. Rapidement, tu t'es activé sans gêne, quand tu as compris que mon derrière était prêt à te gober tout entier. C'est même moi qui t'ai demandé d'aller tout au fond, car c'est comme ça que je me sens prise, que je me sens femme. Tu m'as fucker sans relâche jusqu'à ce que, en crescendo, je crie mon plaisir en t'avertissant que j'allais venir. Comme je me sens salope. 

Tu t'es extrait de moi et comme je savais que tu n'avais pas éjaculé, comme une bonne vilaine fille, je me suis placé dans ta position préférée, les fesses tournées vers toi, bien exposées, la tête dans l'oreiller. Tu as branlé ton membre au-dessus de cette glorieuse vue et au moment opportun, tu l'as lâché et l'as posé sur la craque de mes fesses. J'ai ressenti toutes les contractions de ta queue qui faisaient jaillir ton sperme et ce dernier qui trempait mes reins. Tu n'avais jamais fait ça. J'ai adoré.

Le coeur léger et le cul bien ouvert, je me suis endormie paisiblement.