21 oct. 2020

Baba

Hier en accompagnement pour le souper, j’ai fait du baba ghanoush. Putain que c’est sexy à dire quand même.

J’ai fait rôtir des aubergines au four. Je les ai coupées en deux, badigeonnées d’huile d’olive et assaisonnées de sel et poivre. J’ai fait cuire le tout trente minutes jusqu’à ce qu’elles deviennent bien tendres. Je les ai mixées avec du beurre de sésame, du jus de citron et quelques épices.

C’est tellement crémeux.

J’y trempe mon pain et ne peux m’empêcher d’avoir des pensées indignes.

Pensées vilaines. 

Ça pas de sens de manger du baba ghanoush et d’associer ça au sexe.

Je sens la pâte enrober l’intérieur de ma bouche et descendre tranquillement le long de ma gorge jusque dans mon ventre.

Je sens mon ventre se remplir de bonheur, de toute cette gourmandise.

C’est tellement bon.

J’voudrais que ce soit la sensation que tu retrouves quand tu m’embrasses, que nos langues se mélangent, les yeux fermés.

C’est tellement moelleux.

J’voudrais que ce soit la sensation que tu retrouves quand tu places ta tête entre mes deux immenses seins et t’y reposes un instant, la langue exploratrice.

C’est tellement onctueux.

J’voudrais que ce soit la sensation que tu retrouves quand tu enfonces deux doigts dans ma fente chaude et suintante.

C’est tellement doux.

J’voudrais que ça soit la sensation que tu retrouves quand tu t’enfonces dans mon sexe brûlant et que tu y glisses aisément.

C’est tellement velouté.

J’voudrais que ce soit la sensation que tu retrouves quand tu prends mon cul auparavant bien lubrifié.

C’est tellement délicieux.

J’voudrais que ce soit la sensation que tu retrouves après m’avoir baisé longuement en mangeant du baba ghanoush sur un morceau de pain.

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